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Les dangers des pilules contraceptives
Le professeur Joyeux est un des rares médecins à avoir eu le courage d’alerter les femmes sur les conséquences sanitaires de la prise d’hormones. Dans un nouveau livre choc, écrit avec le journaliste d’Alternatives Santé Dominique Vialard, il brise une nouvelle fois le silence en mettant en évidence tous les non-dits qui entourent la pilule depuis cinquante ans et fait la démonstration de la nocivité de ce mode de contraception pour la santé féminine. Alors que le scandale provoqué par la pilule antiacnéique Diane 35 a déjà été étouffé, et que l’industrie pharmaceutique prépare sa contre-attaque, voilà un livre qui répond enfin simplement, librement et très clairement à la question : faut-il avoir peur de la pilule. Extraits.
Une exception française
De fait, il existe 101 références de pilules dans les pharmacies françaises (à fin mars 2013) si l’on tient compte des 14 anti-acnéiques (dont Diane 35) prescrits comme des contraceptifs ! De quoi satisfaire les cinq millions de consommatrices du pays. Entre les pilules de marque (toujours plus bénéfiques comme le prétendent les labos !) et les génériques, les prix varient de 3,24 € la boîte à près de 40 €… Parfois, avec les génériques, on compte 14 références pour une même molécule (c’est le cas pour Moneva et Minulet, deux marques commercialisées conjointement par Bayer et Pfizer)… Voilà aussi un juteux marché de produits génériques sur lequel prospèrent les spécialistes du genre : Teva Santé en tête, le leader israélien des génériques (1 milliard de dollars de ventes de pilules) mais aussi Biogaran (Servier), Sandoz, Zentiva (Sanofi- Aventis)… L’Hexagone détient ainsi le record mondial de l’utilisation du contraceptif oral ! Cette place prépondérante de ce moyen de contraception en France n’a pas d’équivalent à l’étranger, le stérilet arrivant en tête des choix contraceptifs sur la planète, notamment grâce à son usage très répandu en Chine (seul 1 % des Chinoises prennent la pilule). En Asie, surtout au Japon, prendre un comprimé de quoi que ce soit, c’est considérer que l’on est malade. De plus le médicament n’est le plus souvent délivré que pour la semaine, il faut donc aller à la pharmacie plus souvent, ce qui est une contrainte supplémentaire […].
Des doses d’hormones très importantes
La pilule empêche l’ovulation, c’est son rôle principal. Mais avec quelles doses d’hormones synthétiques ? Essayons de donner une comparaison : dans un comprimé de pilule pris chaque jour, il y a au minimum 10 microgrammes d’estradiol, quantité qui serait présente dans 100 kilos de viande… et comme l’éthynil-estradiol donné par voie orale a une activité estrogénique 100 fois supérieure à celle de l’estradiol, cela correspondrait à 10 000 kilos de viande. N’en déplaise aux plus ardents défenseurs de la pilule, ceux qui affirment que prendre la pilule revient à ingérer l’équivalent de 1 000 poulets aux hormones par jour ne sont donc pas loin de la vérité ! Les estrogènes d’abord. Comparé au taux normal d’estrogène dans le sang féminin au cours d’un cycle, l’apport d’estrogènes synthétiques par millilitre de sang d’un seul comprimé de pilule très minidosée à 10 microgrammes est donc de 10 à 50 fois plus élevé. Or la femme en consomme en moyenne Les meilleurs extraits du livre choc du Pr H. Joyeux et D. Vialard 20 jours par mois. Pour les progestatifs, le calcul est similaire. La comparaison entre l’apport par millilitre de sang d’un seul comprimé de pilule très minidosée à 0,50 mg de progestérone et les taux de progestérone dans le sang féminin au cours du cycle, démontre que 10 à 100 fois plus de progestérone sont introduits artificiellement dans le sang que les taux normaux. Or la femme en consomme en moyenne 20 jours par mois […]. Les hormones de la pilule comme celles de la ménopause sont des hormones artificielles. Elles ressemblent chimiquement aux hormones naturelles mais elles en diffèrent. On dit qu’elles sont combinées car estro-progestatives. Elles exercent leur action hormonale d’une façon plus importante que les hormones naturelles, parce qu’elles les remplacent. Ainsi elles empêchent les ovaires de fonctionner normalement. Ils sont mis au repos pendant tout le temps où la pilule est utilisée, ils ne fabriquent plus les hormones naturelles dites endogènes […].
Mini-pilules ou pilules mammouths
Mais certaines de ces pilules dites « mini » n’ont rien de mini vu leur énorme dosage en estrogènes et ce ne sont pas forcément 16 les moins prescrites. Certaines d’entre elles sont plutôt des mammouths de la contraception qui ont plus de 30 ans d’existence. C’est le cas de Minidril (39 ans d’existence), d’Adépal (37 ans), de Triella (31 ans) ou mieux encore de Stédiril (dosé à 500 mg de norgestrel) qui fête en 2013 ses 40 ans de bons et loyaux services.
Les médecins prescrivent
Évidemment, plus la prise de la pilule – quelle qu’elle soit – commence tôt, plus les risques d’effets secondaires négatifs sont précoces. Dans ces cas, au lieu de considérer que le corps ne supporte pas ces apports hormonaux étrangers à l’organisme, et de conclure à des contre-indications définitives de la consommation de la pilule sous toutes ses formes (quelle que soit la voie d’administration), les médecins sont formés pour proposer tout simplement de changer d’abord de marque de pilule et ensuite, si les troubles persistent, de voie d’administration […].
Des pilules naturelles ?
Évidemment le qualificatif « semi-naturelle » est destiné à inviter la cliente consommatrice à dissoudre ses peurs. En effet, de plus en plus de femmes ont compris que la pilule est constituée d’hormones non naturelles, synthétiques, exogènes à leur corps, qui sont données pour entrer en compétition avec les hormones fabriquées par le corps féminin, au niveau des ovaires et des surrénales. Les labos fabricants parlent astucieusement d’estrogènes « bio-identiques ». La résonance bio est bien présente. Le marketing du greenwashing a fait son tour de passe-passe. Les images publicitaires, comme sorties de « La petite maison dans la prairie », nous montrent des femmes radieuses allongées dans l’herbe… En réalité, ces hormones, même si elles sont les copies des hormones naturelles, ne sont pas naturelles, elles n’ont rien, absolument rien de bio ! Et pourtant, même le ministère de la Santé y croit puisque sur le tableau qu’il met à la disposition des femmes sur internet, ces pilules apparaissent dans la catégorie « estrogène naturel » […].
Des résidus de pilules dans l’eau
Une fois rejetées par l’organisme féminin, les hormones contenues dans les pilules contraceptives se retrouvent dans l’environnement. Ces hormones font partie des perturbateurs endocriniens, des composés chimiques susceptibles de perturber gravement la différentiation sexuelle chez les animaux (dont les poissons, plus exposés de par leur milieu). On trouve essentiellement deux molécules dans les pilules constituant des perturbateurs endocriniens : le 17 alpha-éthinyl- estradiol et l’éthinyl-estradiol, ce dernier ingrédient venant d’être placé sur une liste de substances à contrôler dans les eaux de l’Union européenne. L’une des études menée dans le cadre du projet Seine Aval a ainsi montré que 350 g de moules accumulaient en treize jours l’équivalent d’une pilule contraceptive. Heureusement, ces moules ne sont pas proposées à la consommation. Elles nous révèlent les conséquences des comportements humains sur les espèces animales et, en retour, les risques pour l’humain […].
Hormones et cancers, une histoire dissimulée
1987 : la revue Cancer démontre que les contraceptifs oraux augmentent la multiplication cellulaire des cellules normales ou cancéreuses du sein in vitro. 1998 : l’ajout d’estrogènes à des cultures de cellules cancéreuses active l’oncogène promoteur du cancer alors que la progestérone naturelle active le gène suppresseur de tumeur p53 (B. Formby et T. S. Wiley en Californie). L’estradiol inhibe l’apoptose (empêche la mort naturelle) des cellules normales et cancéreuses in vitro, donc favorise la multiplication cellulaire, normale ou anormale, en augmentant les risques de cancer. 1998 : le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe les contraceptifs oraux et les hormones du THS comme « cancérigènes classe I ». Le CIRC l’avait dit, mais non médiatisé, dès 1976. 2000 : La Revue du Praticien (n ° 50, p. 451-460) précise dans un article destiné à la préparation de l’internat des étudiants les risques de cancer du sein avec la pilule : « La prise d’estroprogestatifs augmente de 25 % environ l’incidence du cancer du sein. Ce risque est augmenté lorsque la prise a débuté avant l’âge de 20 ans. » Aucune diffusion n’est faite dans les établissements scolaires. Août 2005 : entre le 1er et le 5 août, les grands médias, au premier rang desquels les journaux télévisés, annoncent aux heures de grande écoute que : « La pilule est cancérigène tout comme le THS. » Cette déclaration fait suite à une «
La pilule contraceptive, quels dangers ?
Quelles alternatives ? », par le Pr Henri Joyeux et Dominique Vialard. Préfaces du Pr Luc Montagnier et du Dr Ellen Grant. Éd. du Rocher. Disponible sur www.la-vienaturelle. com. Tél. : 0 800 40 46 00. publication dans The Lancet Oncology, où le CIRC, après avoir analysé soixante-dix publications autour du cancer du sein, classe la pilule estro-progestative ainsi que le traitement hormonal de la ménopause comme substances cancérigènes de type I au même titre que l’amiante […]
Vers les 5e et 6e générations
Nul doute que les laboratoires mettront au point les nouvelles pilules qui seront enfin – ils l’affirmeront haut et fort – sans aucun danger, sans le moindre effet secondaire négatif. Elles éviteront le surpoids et la rétention d’eau, l’acné et l’hirsutisme, les kystes ovariens et les tumeurs bénignes des seins, les cancers du sein, de l’utérus, des ovaires, l’agressivité et les états dépressifs, les maladies auto-immunes et les allergies… Au contraire, elles traiteront toutes ces complications et préviendront un jour toutes les maladies possibles ! Nul doute alors que la publicité sera d’autant plus forte, agressive et mensongère qu’il faudra vraiment convaincre les femmes de revenir à la pilule parce que celles-là seront enfin au top de leur efficacité… Nous faisons pourtant confiance à la grande intelligence féminine qui s‘en fera moins compter que par le passé […].
Des alternatives à base de plantes ?
Intrigué par l’abondance de propriétés de la manayupa, Ernesto Acaro Chuquicaña a voulu savoir si la plante possédait également des effets sur la fertilité. Ce pharmacien chimiste, diplômé de l’université de San Marco, au Pérou, a présenté les résultats de ses travaux lors des Rencontres scientifiques internationales de l’été 2013, qui se sont tenues du 2 au 4 janvier à Lima […]. Forts de ces résultats, le chercheur et son équipe ont mené des essais précliniques sur des animaux, et ont pu mettre en évidence les effets contraceptifs notables du desmodium. La prochaine étape consistera à mener des essais sur l’être humain, afin de mettre au point une pilule d’origine naturelle, dont les effets secondaires seraient réduits au maximum.
Ces conseils ne vous dispensent pas de consulter en premier lieu un médecin pour établir un diagnostic. Vous pouvez également vous faire accompagner par un thérapeute en médecine complémentaire. Pour en trouver un près de chez vous, rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com
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