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La phyto des examens : donnez-leur sans qu'ils s'en doutent

Quand arrive la période des examens, ce sont souvent les parents les plus inquiets. Les adolescents eux, ne semblent pas s'en faire. En cette période de vacances, ils se réveillent tard, travaillent deux heures par-ci, une heure par-là et expliquent, triomphants, "J'ai travaillé trois heures aujourd'hui, c'est bon". On a beau leur dire qu'il faudrait "mettre le paquet", ou "tout donner" (comme on dit à la télé) pendant ces ultimes semaines, rien n'y fait. Ils ne semblent pas avoir d'énergie, pas de volonté, et avouent que leurs facultés de mémorisation sont vite épuisées, submergées par la masse de connaissances à absorber. Que faire pour les remuer ? Certains optent pour l'autoritarisme, d'autres, pour les cours particuliers... Je vous propose une troisième voie, la voie de l'alimentation et de la phytothérapie... Fuyez les boosters artificiels, optez pour les carburants verts Le premier réflexe de beaucoup de parents est de filer à la pharmacie : "donnez-moi un remontant". Les publicités pour ces cocktails de vitamines artificiels et de substances excitantes laissent espérer un sursaut d'énergie. C'est pourtant la pire des solutions car le problème n'est pas de les exciter, ils ne vont pas courir le 100 mètres ! En réalité, le problème à traiter est simple et il est double :
  1. Il s'agit de combattre l'anxiété inhérente à toute période de pré-examen.
  2. Il convient en même temps de relancer les fonctions cérébrales, et surtout la mémoire, de manière optimale.
Finie la bamboula ! Tout commence par une hygiène de vie je n'irais pas jusqu'à dire spartiate, mais au moins, adaptée. C'est le B.A. BA ! Le premier secret de la préparation aux examens est de penser d'abord à les amener à respecter leurs rythmes biologiques et de mettre entre parenthèse les habituelles frasques de la vie estudiantine. Voici quelques conseils utiles : - Imposez des nuits de huit heures, quelle que soit la masse de travail et surtout veillez à ce que votre enfant se couche avant minuit, ce qui apporte un sommeil plus bénéfique. - Se souvenir que les pics d'activité du cerveau se situent en milieu de matinée et vers 15h, à condition que l'on n'ait pas abusé au déjeuner. S'ils veulent sortir pour voir leurs amis, ce sera plutôt en fin d'après-midi. - Les pousser à faire de l'exercice : le sport améliore l'oxygénation du cerveau, favorise les connexions neuronales et permet à votre corps de libérer des endorphines utiles pour vous détendre et vous sentir bien. Certains préfèreront une activité intense d'autres, les bienfaits de la relaxation ou de la respiration profonde qui détendent en profondeur. L'un n'empêche pas l'autre ! Psychostimulants = danger Plusieurs spécialités sont vendues dans le commerce. Guronsan, Sarvit, Supradyn Boost, Quintonine... Ces produits fortement dosés en vitamine C de synthèse, en caféine et en glucuronamide donnent effectivement un coup de fouet mais ils provoquent aussi de mauvais effets rebonds ainsi que des effets délétères catastrophiques à moyen terme. Un mot sur les amphétamines et autres noo-analeptiques, très en vogue de nos jours. Non seulement ces médicaments n'ont pas d'effets prouvés sur la mémoire et la concentration mais en plus leur abus entraîne des risques désastreux pour le cerveau : risques de dépression, pensées suicidaires, toxicomanie... Le dopage cérébral par l'alimentation C'est vous qui avez en charge l'alimentation de celui ou celle qui passe des examens ? Alors utilisez cet outil puissant pour doper, à son insu s'il le faut, son organisme en suivant ces simples conseils - Veillez à ce qu'il (ou elle) boive au moins 1 litre d'eau par jour. Pas de sodas ou autres Ice Tea, de l'eau ! - Imposez 4 repas par jour (petit déj', déj, goûter et dîner) en veillant à une alimentation équilibrée (25% de protéines + 25% de féculents + 50% de légumes, verts autant que possible). - Proposez une alimentation riche en magnésium : chocolat noir, fruits de mer, légumes verts, sarrasin, fèves, amandes... - Usez et abusez du romarin dans vos plats cuisinés : c'est la plante idéale pour stimuler un foie paresseux (rappelons au passage que cet organe assure pas moins de 800 fonctions dans l'organisme). Le romarin emmagasine la chaleur propre au soleil des régions du Sud qui le voient pousser et la restitue au foie, ce qui se répercute sur l'état général. - Utilisez de l'huile de périlla dans chacune de vos salades (cela n'a presque pas de goût mais mélangez la à de l'huile d'olive pour qu'elle passe inaperçue) - Favorisez les vitamines B qui ont un effet direct sur le cerveau et l'équilibre nerveux : jambon germes de blé, cacahuètes, etc. pour les vitamines B1 (thiamine), crustacés, foie, poisson pour la vitamine B12. - Et en cas de creux ? Il faut manger des bananes pour le magnésium aussi ! N'achetez plus de biscuits, Nutella, viennoiseries, gâteaux industriels... pour empêcher toute forme de grignotage. Grignoter fait secréter de l'insuline, ce qui va provoquer une chute du taux de sucre sanguin et entraîner potentiellement une hypoglycémie réactionnelle qui ne provoquera qu'une grosse fatigue voire des vertiges... Désamorcer l'anxiété en 2 temps 3 mouvements L'anxiété va aller crescendo. Le jour de l'examen, cela va se traduire par des mains moites, la mémoire qui flanche, les jambes qui tremblent au moment de rentrer dans la salle. La crise d'anxiété bat son plein. Et pourtant l'anxiété est un processus normal, et même nécessaire. Par sa fonction adaptative, elle pousse le sujet à se mobiliser pour affronter une situation difficile. L'anxiété a ceci de positif : c'est un état qui nous permet de mobiliser notre attention, d'élever notre vigilance dans des situations de nouveauté, de choix, de crise ou de conflit. Mais pour éviter qu'elle ne devienne pathologique et invalidante, il faut bien faire quelque chose. Pour que vos enfants révisent en paix, vous n'avez que le choix :
  • L'aubépine : son avantage est d'atténuer l'anxiété sans pour autant entraîner de somnolence.
  • Le houblon : non seulement il améliore les états anxieux mais en plus il régule l'humeur.
  • La passiflore : tranquillisante à souhait !
  • La fleur d'oranger : sa particularité tient dans son action sédative. Elle réduit la nervosité, notamment en cas de troubles du sommeil.
  • La valériane : tranquillisante, elle efface l'agitation liée au stress et accompagne un bon sommeil.
Faites faire à votre rejeton - à son insu s'il le faut - une cure de l'une ou l'autre de ces plantes, pourquoi pas en synergie, dès que le besoin s'en fait ressentir. Si vous ne voulez pas imposer la prise d'un trop grand nombre de gélules à votre ado, optez pour la forme galénique SIPF (Suspension intégrale de plantes fraîches) que vous mélangerez avec un verre de jus de fruit. Deux plantes royales pour les neurones Les deux plantes les plus connues pour stimuler la mémoire et les fonctions intellectuelles sont le bacopa et l'éleuthérocoque. Le Bacopa monnieri est une petite plante qui pousse dans les zones humides sous climat tropical, notamment en France dans les départements d'Outremer. C'est la médecine ayurvédique qui nous a fait découvrir sa formidable capacité à améliorer la mémoire à court et long terme avec un remède baptisé Brahmi. Ses vertus ont été confirmées par la science qui a identifié les saponosides qu'elle contient comme étant à l'origine de ses propriétés cognitives. La meilleure utilisation consiste à en faire une cure soutenue sur plusieurs semaines, sous forme de gélules en totum (poudre de plante naturelle). L'éleuthérocoque, surnommé « le ginseng de Sibérie », appartient à la même famille botanique que le Panax ginseng (Araliacées). Plante adaptogène, c'est-à-dire idéale pour faire face au stress, elle présente les mêmes vertus que le ginseng mais avec une action plus prononcée sur l'activité intellectuelle. En complément à ces deux plantes que l'on peut prendre en association, un coup de pouce de l'oligothérapie sera bienvenu : le tandem manganèse-cobalt (en pharmacie) vous aidera à augmenter un peu plus votre mémoire et vos capacités intellectuelles. N'oubliez pas la circulation cérébrale Pour améliorer la circulation cérébrale, tout le monde connaît le Ginkgo biloba. Mais il y a plus intéressant pour un étudiant : la vincamine, le principe actif de la petite pervenche, Vinca minor. La petite pervenche est principalement utilisée pour améliorer la circulation cérébrale en augmentant singulièrement la consommation du cerveau en oxygène et en glucose et agit également comme un vasodilatateur donc en hypotenseur. C'est un complément alimentaire idéal aussi pour les personnes âgées, elle aide la mémoire, la vision, l'audition et diminue les vertiges et les pertes d'équilibre. Nota : ne la confondez pas avec la pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus) dont on utilise les principes actifs dans des médicaments contre le cancer. N'attendez pas le dernier moment Pour que les plantes aient le temps d'agir, il faut impérativement commencer la cure au moins 21 jours avant le début des examens. Mais mieux vaut attaquer bien avant, disons 6 semaines avant la date fatidique, de façon à faire une première cure de 3 semaines, avant d'en refaire une autre après 2 ou 3 jours de repos. Le jour J Une quinzaine de jours avant l'examen et le jour même, proposez du D Stress. Ce complément annihile l'anxiété, combat la fatigue intellectuelle, le surmenage et remonte le moral tout en évitant la déperdition d'énergie. On doit ses propriétés à la présence de Magnésium et des vitamines B1, B2, B3, B6, B8 qui participent au fonctionnement normal du système nerveux, contribuent au métabolisme énergétique et à réduire la fatigue. L'acide pantothénique qu'il contient (Vit B5) contribue à retrouver des performances intellectuelles normales et à améliorer la résistance au stress. En traitement d'attaque, prendre de 6 gélules au quotidien en deux ou trois prises les jours précédents l'examen. La veille de l'examen, rappelez-vous que le carburant du cerveau, ce sont les glucides : faites donc le plein de glucides lents, de pâtes au pesto par exemple (le basilic combat les angoisses !). Dernier conseil, soyez PO-SI-TIFS ! Ne pas oublier un élément essentiel pour vos enfants : faites preuve d'encouragement, offrez leur des paroles réconfortantes, soyez positifs et bienveillants, donnez-leur confiance, gonflez-les à bloc ! Dans cette période difficile, les paroles ont du poids. Pensez à l'effet placebo !

Dominique Vialard

Attention :   Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com
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Ces conseils ne vous dispensent pas de consulter en premier lieu un médecin pour établir un diagnostic. Vous pouvez également vous faire accompagner par un thérapeute en médecine complémentaire. Pour en trouver un près de chez vous, rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com