Accouchement : demandez le placenta

Toutes les femelles des mammifères,
même herbivores, mangent leur
placenta après avoir mis bas. Dans les
civilisations antiques (Indes, Amérique
du sud...) les femmes absorbaient encore
de leur placenta sous forme calcinée.
Mais la grande médecine s'est appliquée
à faire oublier cela, tant les effets sont
extraordinaires. Entre les deux guerres,
l'homéopathie a réintroduit ce précieux
procédé naturel sous forme d'autoiso
pour le rétablissement rapide de
l'accouchée et éventuellement pour le
bébé en cas de maladie grave. Mais dans
les années 2000, la loi a interdit toutes les
fabrications d'auto-iso pour de fausses
raisons sanitaires (trop efficaces !). Devant
la demande, j'ai mis au point un procédé
sans contact, par transfert optique à partir
des travaux du professeur Jolivet. Or les
cliniques ne donnaient le petit morceau de
placenta qu'avec réticence en raison d'une
loi (scélérate) prétendant que le placenta
est un déchet organique toxique. Au bout
de quelques années, Source Claire dut
arrêter la fabrication d'iso-placenta face
aux menaces des autorités.
Je me résignai donc à éditer un livret,
« Homéopathie courante par vousmême
», où j'explique, entre autres,
comment élaborer en 9e dilution
korsakovienne son iso-placenta. Mais la
guerre n'était pas finie car les femmes
se voyaient de plus en plus souvent
refuser en clinique le fameux petit
morceau de leur placenta, alors que
par ailleurs des milliers de placentas
sont récupérés (gratuitement) à des
fins pharmaceutiques ; ce qui est
scandaleusement encore le cas, vu que
la loi a changé depuis juillet 2011. Selon
celle-ci « le prélèvement d'éléments
du corps humain et la collecte de ses
produits, pour quelque finalité que ce
soit, ne peuvent être pratiqués sans le
consentement du donneur ». En tout cas,
Mesdames, on n'a plus le droit de refuser
de vous donner un morceau de votre
placenta après votre accouchement, car
il est enfin reconnu vous appartenir de
plein droit. Faites-le savoir à vos amies