Un peptide du lait pour être calme comme un bébé

Face au stress, s’il est essentiel de miser avant tout sur une bonne hygiène de vie (sport, relaxation, alimentation équilibrée, moments de plaisir, etc.), il faut parfois avoir recours à des produits naturels en complément alimentaire. L’un d’entre eux est étudié par les scientifiques depuis plus de quinze ans : le Lactium.

L’effet anxiolytique du biberon

Ce sont des études suédoises et danoises, montrant que le bien-être des nouveau-nés après la prise du biberon n’était pas lié à un phénomène de satiété ou de satisfaction des besoins, qui ont poussé la société Ingredia (issue d’une coopérative laitière fondée à Arras en 1949, La Prospérité fermière) à effectuer des recherches. Partant de l’idée qu’il existait quelque chose dans le lait capable de lever l’anxiété des nouveau- nés, Ingredia s’est associé au laboratoire des Biosciences de l’aliment de l’université de Nancy, et a isolé un peptide bioactif aux propriétés relaxantes.

Une diminution significative des symptômes

Ce peptide est un produit de dégradation de la caséine, facilement obtenu par le système enzymatique digestif du nourrisson mais plus difficilement par celui de l’enfant et de l’adulte. Une série d’essais effectués à partir d’un hydrolat de protéine (caséine) de lait riche en ce peptide ont confirmé son efficacité antistress tout comme son innocuité. Deux études conduites à l’hôpital Necker (l’une en juin 1999, l’autre en juillet 2000), deux autres à Grenoble (Optimed, août 1999 ; CRSSA, juin 2001), une cinquième au Centre de santé des Armées et une sixième auprès de consommateurs rennais (Proclaim, mars 2003) ont démontré que Lactium réduit significativement la réactivité au stress, à raison de 150 mg par jour. Comparé à un placebo, l’efficacité de Lactium se mesure à l’aune de cinq des principaux symptômes liés au stress : digestifs (amélioration de 29,5 %), cardio-vasculaires (+ 12,5 %), intellectuels (+ 28,1 %), émotionnels (+ 20,3 %) et sociaux (+ 14,2 %).

Pas d’effets secondaires

Ces études ont également permis de mesurer d’éventuels effets secondaires. Résultat : même à des dosages élevés, le Lactium n’entraîne aucune nocivité. Ni accoutumance/dépendance, ni sédation, ni altération de la vigilance, ni troubles de mémoire, ni modification de la fonction cardiaque ou de la pression artérielle. Il est, de plus, très faiblement dosé en lactose (<0,5 %). Néanmoins, il convient d’éviter ce produit en cas d’allergie vraie au lait de vache ou d’intolérance à la caséine.

On trouve du Lactium dans certains aliments fonctionnels (barres hyperprotéinées, biscuits, boissons…) et dans divers compléments alimentaires. Notamment Synercalm, qui associe les propriétés du Lactium à celles du magnésium, des vitamines du groupe B (B1, B2, B6) et de trois plantes sédatives (houblon, mélilot, lavande). Deux gélules par jour (à prendre avant les repas) apportent une quantité de principes actifs suffisante. Du fait de la présence de Vitamine B2, une coloration jaune des urines peut être constatée pendant la cure. Le lactium contient 75 % de substances azotées, moins de 0,5 % de matière grasse et des traces de lactose. Il ne contient pas les allergènes connus de la caséine. Les traces de lactoses sont insuffisantes pour déclencher une réaction d’intolérance. L’absence des allergènes courants évite en principe les réactions chez les allergiques, il convient cependant d’être prudent à ce sujet.