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Burn-out : le coupable n'est pas celui que l'on croit

Après France Télécom, après Renault, Peugeot, le phénomène du suicide au travail semble se généraliser et toucher de plein fouet les fonctionnaires dans l'Education Nationale ou dans la Police notamment. Le suicide au travail n'est évidemment que la partie immergée d'un iceberg immense où se mèlent les dépressions chroniques, les troubles bi-polaires, le stress et l'épuisement physique, des affections qui provoquent, depuis quelques années, une explosion du nombre de congés maladie. Le "burn out" évite de se poser les vraies questions Alors bien sûr, les médias nous reparlent du stress au travail et du fameux « burn out ».  Une maladie "psychique" dont on ignorait totalement l'existence jusqu'à ces dernières années et qui serait due à un durcissement des conditions de travail. En gros, ce serait comme la surchauffe d'une chaudière à laquelle on demanderait de produire trop de chaleur... une surchauffe suivie d'une explosion... Cela expliquerait tout. Mais tout de même, si les conditions de travail sont effectivement de plus en plus difficiles dans certaines entreprises ou professions, elles sont loin d'être aussi dures qu'elles ne l'ont été pour nos aînés et il me semble bien réducteur et simpliste de faire porter le chapeau du suicide au seul contexte professionnel. On ne se suicide pas pour des raisons professionnelles, je n'y crois pas. Ce n'est là qu'un déclencheur. Et ce sont des personnes par définition fragilisées qui se suicident, sous l'influence de nombreux facteurs exogènes. C'est là, me semble-t-il, une question de bon sens mais les médias, bizarrement, ne la posent jamais. Non, ils préfèrent nous rappeler les méfaits de la crise, les cadences qui s'accélèrent, la peur du chômage, les chiffres (400 à 500 décès par an liés au travail). Ils préfèrent parler de loi des séries. Des pathologies, et des causes, qui mènent au suicide, jamais ! C'est comme si l'on refusait de se poser les vraies questions. Car enfin, si l'on mène une vie harmonieuse chez soi, si l'on est heureux de vivre, pourquoi irait-on se suicider au travail ? Même si l'on passe le plus clair de son temps sur son lieu de travail, même si l'on a trop de travail même si l'on est houspillé en permanence par ses chefs, on ne se suicide pas pour cette seule raison. Une goutte d'eau dans un océan de désespoir ! Je m'explique. D'abord, on ne se suicide pas plus au travail que chez soi. En France, on dénombre encore aux alentours de 12 000 à 13 000 suicides par an. C'est un record en Europe. Un triste record qui se traduit par un suicide au moins toutes les 50 minutes. Quant aux tentatives de suicide, elles atteindraient les 160 000 par an et l'on sait que 60% des personnes ayant fait une tentative de suicide répètent leur geste? Dans cet océan de désespoir, les suicides au travail ne représentent qu'une goutte d'eau. En 2007, le taux de suicide en France s'élevait à 16,3 pour 100 000 habitants. Lors de la vague de suicides qui a affecté France Télécom, de 2008 à 2010, on a compté 25 suicides pour une entreprise qui compte plus de 100 000 salariés. Le taux de suicide n'est pas si différent du taux général de la population française. Le suicide : la conséquence directe d'un empoisonnement physique et moral Pourquoi traiter à part le burn out alors qu'il est probablement très étroitement associé à divers autres troubles tels que la dépression, l'hyperactivité et à toutes les affections psychiatriques en général. Des affections dont tout le monde peut tomber malade à tout moment face aux conditions de vie déséquilibrantes qui sont les nôtres aujourd'hui. L'abrutissement télévisuel, la place grandissante que prennent les écrans dans nos vies, le flot d'informations permanent devenu ingérable, le rythme de vie trépidant sont sans doute les premières causes des déséquilibres psychiques. A cela s'ajoutent un délabrement général de la vie spirituelle et du sens moral qui va de pair avec l'affaiblissement du sentiment religieux. Contre toutes ces causes la médecine naturelle n'a pas de remède. Des conseils tout au plus : prendre le temps de ne rien faire, ménager son corps, se tourner vers la méditation ou le Yoga. Mais il y a à mon avis d'autres causes sur lesquelles nous pouvons agir L'explosion des maladies "psychiques" ne serait-elle pas la conséquence d'un empoisonnement généralisé ?
  • Empoisonnement par l'alimentation industrielle bourrée d'additifs (notamment E102, E104, E122, E129 et E211)
  • Empoisonnement par l'emploi généralisé de produits agricoles gorgés de traitements phytosanitaires ou de protéines animales dopées aux hormones.
  • Empoisonnement par la présence de produits chimiques, parfois à l'état de traces seulement dans l'eau que nous buvons.
  • Empoisonnement par l'exposition à des polluants : certains métaux comme le mercure, le plomb, le cadmium (que l'on retrouve dans la cigarette) mais aussi le titane et l'aluminium.
  • Empoisonnement enfin par l'affaiblissement des organes excréteurs (le foie en particulier) qui ne remplissent plus qu'imparfaitement leur fonction d'élimination et par la quasi-disparition de la flore intestinale chargée de combattre naturellement le développement des bactéries nocives.
  • Empoisonnement par les addictions : nouvelles technologies (jeux, ordinateur, Internet, télévision, etc.), alcool, tabac, substances illicites.
  • Empoisonnement par certains médicaments allopathiques : corticoïdes, antiallergiques et psychotropes ont un pouvoir excitateur au niveau cérébral.
Et que dire des remèdes de la médecine allopathique face aux conséquences que sont l'angoisse, le stress, le burn-out ?Anxyolitiques, benzodiazépines, antidépresseurs? ces médicaments tuent aussi. On sait très bien qu'en provoquant des bouffées d'euphorie, qu'en désinhibant, notamment la peur, ils facilitent le passage à l'acte, y compris dans les lieux les plus inattendus. C'est même écrit sur la notice des antidépresseurs : peut provoquer des pensées suicidaires? Voilà un doux euphémisme. Quand ils sont pris devant une vraie dépression et quand un cocktail d'alcool et de drogue s'y rajoute, le pire est à prévoir. C'est dans 90% des cas la formule que l'on retrouve dans les suicides. Beaucoup de tueries, d'accidents de la circulation, d'actes de violence en général, notamment dans les collèges, sont favorisés par ces drogues légales. Beaucoup de burn-out aussi. D'ailleurs, combien sont-ils, parmi ces suicidés du travail, qui étaient sous l'emprise de la drogue médicale au moment des faits ?Aucune étude n'a été menée dans ce sens. Imaginez que l'on découvre que tous ces suicidés faisaient l'objet d'un traitement médical à base d'antidépresseurs, cela ferait mauvais genre... Comment se sortir d'un burn-out ? Il n'en reste pas moins que le "burn-out" existe. C'est en fait le moment où l'organisme craque face à toutes ces agressions. C'est la goutte d'eau "psychique" qui fait déborder le vase de l'épuisement physique. Travail, traumatisme, divorce... ne sont ici que des déclencheurs d'une situation qui empire chaque jour. La grande erreur médicale concernant ce sujet est de rechercher la cause dans les conditions de travail exclusivement, alors qu'elle est ailleurs. Or, il existe une batterie de moyens naturels qui peuvent vous aider si vous vous sentez concerné, à prévenir et adoucir ce type d'événement désagréable. Voici comment éteindre le feu 1 - combler les carences nutritionnelles (magnésium, fer, zinc, oméga 3 notamment) 2 - faire appel aux plantes qui peuvent nous aider à gérer les situations de stress.
  • Parmi elles, la rhodiola (Rhodiola rosea) qui favorise l'oxygénation du sang augmentation des échanges métaboliques, une amélioration des fonctions organiques et émonctorielles, et donc un mieux-être au plan psychoémotionnel et énergétique. Elle favorise une adaptation générale au stress sans exciter l'organisme.
  • On peut aussi opter pour le bacopa (Bacopa monnieri): de très anciens écrits ayurvédiques préconisaient cette plante grasse, sous le nom de brahmi, en cas d'anxiété ou de troubles affectant l'intellect (manque de concentration, fatigue mentale, pertes de mémoire...). Elle révèle son efficacité dans des conditions de stress accompagnées de manque de sommeil.
  • La schizandra (Schizandra sinensis) est aussi un stimulant puissant et à large spectre, soutenant un grand nombre de fonctions métaboliques, dont le foie et plus encore les reins et les surrénales, qui sont généralement «vidés» dans le cadre d'un burn-out.
  • L'ashwagandha (Withania somnifera). Cette plante tonifie les ressources physiques et mentales et permet l'apaisement global et la reconstitution de réserves. L'ashwaganda influence favorablement l'équilibre émotionnel et calme les troubles du sommeil.
  • Le millepertuis (Hypericum perforatum) remplacera avantageusement les antidépresseurs chimiques pour les perturbations psychiques modérées, sans aucun effet secondaire.
  • Le griffonia (Griffonia simplicifolia) aidera donc aussi dans le rétablissement de l'humeur, d'autant qu'elle améliore significativement la qualité du sommeil.
Certains remèdes "énergétiques" peuvent aussi compléter la cure de plantes.
  • L'huile essentielle de poivre noir (en boutique bio) apporte une ouverture sur l'extérieur. Dans toutes les situations avec sensation d'emprisonnement (peur, manque, désespoir, dépression), ou sentiment d'impuissance, elle permet de diminuer la sensation de contrainte et le poids de l'anxiété. Une goutte d'HE de Poivre noir (Piper nigrum) diluée dans 10 à 20 gouttes d'huile végétale, appliquée sur le méridien du gros intestin (le tri) et sur celui de la vessie (l'élimination), permet le lâcher-prise et aide à sortir de la dépression et du ressassement. À pratiquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine.
  • L'eau rouge : Prenez une bouteille d'eau en verre transparent et peignez-la en rouge (transparent). Remplissez-la d'eau, placez-la au soleil durant 24 heures et agitez-la énergiquement. Buvez chaque jour, de préférence le matin, entre 1 verre et 1 demi-litre, puis complétez la bouteille avec de l'eau. Renouvelez l'opération tous les jours pendant une dizaine de jours.
  • L'élixir floral Olive (fleur de Bach ou autre) est destiné à accompagner les états d'épuisement physiologique et psychologique comme dans le burn-out. Il est particulièrement indiqué dans les états de fatigue profonde, d'incapacité à accomplir le moindre effort, de besoin extrême de sommeil, de manque d'intérêt pour autrui, c'est-à-dire dans tous les cas d'absence totale d'énergie. Olive aide à reprendre contact avec sa force d'autoguérison en faisant appel à ses propres ressources intérieures, à son énergie vitale. Il accompagne la personne épuisée vers la régénération et lui apporte de la sérénité.
Il n'est pas question ici de nier que la qualité des relations professionnelles joue un rôle dans la santé psychique des gens qui travaillent. Ni de nier que l'environnement économique s'est dégradé ces derniers mois et que cela a une conséquence sur la pression exercée par les salariés dans toutes les entreprises. Mais il faut tout de même reconnaître que les conditions de travail actuelles sont nettement plus confortables aujourd'hui qu'elles ne l'étaient il y a seulement vingt ans. Et je ne parle même pas de l'enfer que devaient vivre les ouvriers au début du vingtième siècle. Y avait-il autant de suicides à cette époque ? J'en doute... Quoiqu'il en soit, je reste persuadé que la pression professionnelle n'aura que peu de conséquences chez ceux qui s'alimentent correctement, qui ne se gavent pas de programmes audiovisuels, qui consacrent un peu de temps à l'harmonie de leur vie familiale. Et que les "soucis au boulot" ne provoqueront pas de dégâts chez ceux qui, sentant qu'ils s'affaiblissent, prendront le temps de se préoccuper de leur santé de manière préventive.

Dominique Vialard

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