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Médicaments :
la roulette russe

Longtemps on a cru que l'industrie pharmaceutique travaillait avant tout pour le bien-être de l'humanité. On découvre aujourd'hui que certains laboratoires, pour améliorer leurs profits, n'ont pas hésité à sacrifier leurs principes fondateurs et sont passés maîtres dans l'art d'occulter, ou de minimiser, les effets secondaires de leurs médicaments. Au point qu'on ne sait plus à quel risque on s'expose quand on croit se soigner.

 

 La liste noire des médicaments les plus nocifs

Il est impossible de faire une liste exhaustive de tous les effets secondaires des médicaments. Nous n'avons recensé que les plus courants et leurs dangers.

Les antalgiques

L'un des plus courants, le paracétamol (Dafalgan, Doliprane, Efferalgan), expose à des surdosages par automédication qui peuvent à la longue induire une stéatose hépatique (un «foie gras»). Quant aux antalgiques opiacés (codéine, dextropropoxyphène, tramadol), qu'ils soient pris seuls ou associés (Dafalgan codéiné ou Di-Antalvic, par exemple), ils exposent à des états vertigineux, à une constipation parfois opiniâtre et quelquefois à une rétention urinaire exigeant un sondage en urgence.

Anti-acides

Il existe encore aujourd'hui des pansements gastriques contenant de l'aluminium (Digestif Marca, Isudrine, Maalox) souvent délivrés sans ordonnance. Bien que ce métal soit présent en quantité notable dans l'alimentation quotidienne (jusqu'à 160 mg/j), il est normalement peu absorbé. Il n'en est certainement pas de même quand la muqueuse digestive est inflammatoire ou atrophiée. Le risque de voir se développer dans les vingt ans une maladie neurodégénérative n'a pas été étudié, mais n'est certainement pas nul !

Anti-acnéiques

Effederm, Ketrel, Locacid, Retacnyl, Retin A, Roaccutane emploient la trétinoïne, une molécule naturelle dérivée de la vitamine A, qui induit rougeurs, sécheresse et sensations de brûlure autour de la bouche et sur le cou. De plus, à la tolérance plus ou moins bonne de la molécule de base, viennent s'ajouter celles de certains excipients à l'origine d'une sécheresse cutanée, d'irritations, voire d'un eczéma de contact ou d'une urticaire.

Anti-arythmiques

Employés pour traiter les troubles du rythme cardiaque, ils ont pour nom Cipralan, Exacor, Isorythm, Rythmodan, Flécaïne, Sérécor, Rythmol? le risque principal qu'ils font courir aux malades est d'aggraver un trouble du rythme préexistant ou de provoquer l'apparition d'un nouveau trouble du rythme.

Antibiotiques

L'effet indésirable commun le plus fréquent est certainement la destruction de la flore intestinale, et ce d'autant plus que le traitement est agressif et prolongé. Ainsi, des souches habituellement contrôlées ne rencontrent plus aucune résistance et peuvent proliférer. C'est le cas notamment des candidoses (infection fongique causée par des levures du genre Candida albicans).

Anticoagulants oraux

Que ce soit la Coumadine, le Sintrom ou le Préviscan, ils exposent à un risque hémorragique qui peut toucher n'importe quel organe sans qu'il soit possible d'en prévoir la prochaine occurrence. Ces médicaments sont, en principe abandonnés au-delà des 75 ans, car le risque d'accident vasculaire cérébral devient alors trop important.

Antidiabétiques oraux

Les sulfamides (Amarel, Daonil, Diamicron, Euglucan, Glibénèse, Glucidoral, Glutril, Minidiab) exigent du patient qu'il soit non seulement bien informé mais aussi discipliné (il ne faut absolument pas sauter un repas) car ils exposent à des hypoglycémies avec pour complications possibles, convulsions, coma et parfois, décès. Quant aux nouvelles molécules (Actos, Avandia), elles exposent à la prise pondérale ! Et de plus, pour la seconde, à une élévation des taux sanguins de cholestérol et/ou de triglycérides? Donc à une augmentation de 45 % du risque d'infarctus du myocarde.

Cholestérol, triglycérides

Les statines (Crestor, Elisor, Fractal, Lescol, Lodales, Tahor), hypolipémiants très à la mode actuellement, sont responsables de douleurs musculaires, d'une fatigabilité qui restreint les capacités physiques, et parfois de rhabdomyolyse, destruction de cellules musculaires, potentiellement mortelle. S'y associe souvent une élévation de certaines enzymes (transaminases, créatine phosphokinase). Ces manifestations sont en rapport avec un blocage de la synthèse de la coenzyme Q10, indispensable à la régénération musculaire et à l'action antioxydante. Le même risque existe avec les fibrates (Béfizal), des normolipémiants qui ont eu, avant l'engouement des médecins pour les statines, leur heure de gloire.

Corticoïdes

Bien que fréquemment utilisés en rhumatologie, les corticoïdes trouvent de multiples autres indications (allergie, asthme, maladies auto-immunes, cancer?) Comme ils sont prescrits sur de longues durées, ils exposent à toute une série d'effets indésirables et d'accidents qui se complaisent à s'associer : prise de poids, diabète, hyperlipémie, hypertension artérielle, ostéoporose, fragilisation de la peau et des vaisseaux, acné, baisse des défenses immunitaires, ulcère gastro­duodénal, pancréatite aiguë ou chronique, phlébite des membres inférieurs, troubles psychiatriques de type psychotique. Les plus utilisées de ces molécules sont la bétaméthasone (Betnesol, Célestène), la prednisone (Cortancyl), la dexaméthasone (Dectancyl), la méthylprednisolone (Médrol) et la prednisolone (Solupred).

Diurétiques

Avec eux, le risque majeur est un déséquilibre ionique : baisse ou élévation trop importantes du sodium et surtout du potassium qui peuvent engendrer des troubles du rythme cardiaque et menacer le processus vital.

Hormones thyroïdiennes

Bien qu'indispensables en cas d'hypothyroïdie, elles exposent les personnes âgées de plus de 70 ans, à une aggravation de leur pathologie cardiaque sous forme d'angine de poitrine, d'infarctus du myocarde et/ou et de troubles du rythme cardiaque.

Neuroleptiques

Qu'ils soient anciens ou de nouvelle génération, leurs effets secondaires sont toujours importants et invalidants à tel point que prendre un médicament de cette classe oblige à en prendre un certain nombre d'autres, afin d'en corriger les effets secondaires souvent prononcés : lenteur d'initiation des mouvements avec hypertonie musculaire (comme au cours d'une maladie de Parkinson), besoin de remuer les jambes, somnolence, indifférence, réactions anxieuses hypotension orthostatique (baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à la position debout), constipation parfois sévère, gynécomastie (développement excessif des seins chez l'homme), prise de poids pouvant aggraver un problème métabolique (diabète, notamment). Ces médicaments ont pour nom : Ability, Barnétil, Clopixol, Dipipéron, Dogmatil, Droleptan, Fluanxol, Haldo, Largactil, Loxapac, Moditen, Neuleptil, Orap, Risperdal, Solian, Tiapridal, Zyprexa? À noter que le Primpéran, le Plitican et le Vogalène, très fréquemment utilisés pour traiter nausées et vomissements, sont des neuroleptiques, et qu'en tant que tels, ils exposent aux mêmes effets.

?strogènes

Le premier risque est l'apparition d'un cancer du sein. Sa fréquence augmente avec la durée du traitement et également, en cas d'association avec un progestatif. Le second est le cancer de l'endomètre (corps de l'utérus) dont la fréquence est multipliée par un facteur variant de 2 à 12, selon les études.

Progestatifs

Les femmes qui utilisent durant plus de quatre ans un des produits suivants : Duphaston, Lutéran, Lutényl, Orgamétril, Surgestone, voient leur risque de développer un cancer du sein augmenter de plus de 40 % tant qu'elles sont sous traitement.  

Comment atténuer leur nocivité

Protégez le foie et les reins

Éviter, ou atténuer, les principaux effets secondaires des médicaments nécessite donc la plus grande attention de la part des malades. Quel­ques conseils peuvent pourtant être utiles à tous. Mais avant cela, il faut s'astreindre à lire attentivement la notice jointe à tout médicament et tout particulièrement la rubrique consacrée aux effets indésirables et exiger des précisions du médecin prescripteur. Un travail sur le foie et les reins sera également nécessaire dans la plupart des cas. Ces deux organes sont en effet les plus sollicités puisque c'est par leur filtre que les médicaments sont métabolisés puis éliminés. Certaines plantes comme l'artichaut, le chardon-Marie, la chélidoine, la chicorée sauvage, le Chrysanthellum americanum, le curcuma, l'eupatoire, la fumeterre, l'olivier, le radis noir, le romarin, la sauge, la véronique ont des vertus hépatoprotectrices. D'autres plantes sont bénéfiques pour les reins : l'aubier de tilleul, le bleuet, la busserole, le bouleau, la bruyère callune, le cassis, le chiendent, le frêne, le genévrier, l'ortie, l'orthosiphon, le pissenlit, le poireau, la reine-des-prés ou encore le sureau? Idéalement, il faut leur associer une plante drainante cutanée (comme la bardane, la douce-amère, l'aloé vera) ou lymphatique telle la vigne rouge, le fragon ou le mélilot? Volontairement, nous n'avons indiqué aucune posologie et vous conseillons d'avoir recours à un thérapeute avisé.

Ne vous laissez pas vider de vos vitamines

Outre la surveillance des émonctoires, il faut éviter toute carence en vitamines et minéraux afin que les fonctions sollicitées par les médicaments allopathiques répondent de façon optimale. D'autant plus que certains de ces remèdes pompent nos réserves de vitamines et de minéraux. C'est le cas, par exemple, de la pilule contraceptive, responsable de déficit en vitamines B6 et en magnésium. Les sulfamides et certains anti-épileptiques induisent des déficits en vitamine B9. Certains traitements du diabète limitent l'absorption de la vitamine B12, souvent déjà déficitaire du fait de sa relative rareté. Certains antibiotiques inactivent pour une bonne partie la vitamine B6. Enfin, nombre de chimiothérapies anticancéreuses carencent en magnésium. La situation devient particulièrement critique quand le patient a déjà des carences avant même la mise en route des traitements, comme c'est de plus en plus le cas du fait d'une alimentation majoritairement industrielle et d'un mode de vie stressant.

Votre meilleur ami : le magnésium

Parmi tous les nutriments, le magnésium est sans doute le plus important pour atténuer les effets délétères des médicaments. Le meilleur magnésium se trouve sous forme de sel liposoluble, le glycérophosphate de magnésium. L'élément magnésium est un excellent inhibiteur calcique, un anti-arythmique, un anti-allergique, un anti-spasmodique et un anti-épileptique. En association avec le lithium et la vitamine B3 (vitamine PP), il permet aux personnes anxiodépressives de retrouver leur capacité de synthétiser en quantité suffisante la sérotonine et de mieux gérer le stress quotidien. Enfin, il élève le seuil de tolérance à la douleur et permet de réduire d'environ 30 % la consommation des antalgiques chez les cancéreux. Rappelons que les urgentistes utilisent le magnésium sous forme de sulfate de magnésium (MgSO4), par voie intraveineuse, en prévention des troubles du rythme cardiaque fréquents dans la phase aiguë de l'infarctus du myocarde mais aussi dans les cas d'intoxication par la digitaline. Aussi vaudrait-il mieux prendre régulièrement du magnésium liposoluble dès qu'existe un terrain cardiovasculaire, allergique, épileptique, spasmophile ou simplement anxieux chronique.

Tous égaux devant les xénobiotiques ?

L'organisme humain n'est heureusement pas totalement désarmé contre ces composés chimiques étrangers que l'on appelle « xénobiotiques ». Il a en effet une capacité intrinsèque à lutter de façon efficace contre les composés chimiques naturels et c'est de cette faculté qu'il se sert pour se protéger des xénobiotiques de synthèse. Mais ce système d'épuration, de protection et de régénération ne fonctionne qu'à certaines conditions : un statut satisfaisant en nutriments essentiels, régulièrement renouvelé, et surtout une exposition aux xénobiotiques limitée aux capacités innées de l'organisme et également limitée dans le temps? Sans une prise de conscience rapide au niveau planétaire de cette réalité, l'espèce humaine est condamnée à une lente et irréversible dégénérescence avant sa disparition complète. C'est pourquoi il est urgent de repenser le système d'élaboration des traitements médicaux. Les consommateurs de médicaments que nous sommes sont en droit, aujourd'hui, de l'exiger.
Alexandre Imbert
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