Accueil Remèdes La diversité de l’homéopathie finalement préservée ?
La diversité de l’homéopathie finalement préservée ?
Y aura-t-il une divine surprise dans le dossier homéopathie ? Le gouvernement sembleavoir entendu les souhaits de ceux qui défendent une homéopathie diversifiée.
Après divers rendez-vous au plus haut niveau de l’État, jusqu’au conseiller technique personnel de François Hollande chargé de la santé et de la recherche médicale, il semble que les menaces pesant sur l’homéopathie s’éloignent. Le docteur Grandgeorge, un des médecins à l’origine de la mobilisation contre le cadre réglementaire, explique : « Nos demandes ont été entendues. Toutes les dilutions au-delà de 12 CH, incluant les souches anciennes et les isothérapies, vont être à nouveau soumises à des autorisations de mise sur le marché (AMM) de groupe et non pas individuelles. On devrait pouvoir accéder à encore plus de remèdes, car on s’aligne ainsi sur les 5 000 remèdes internationalement reconnus alors que la France n‘en considérait que 3 000. En outre, les laboratoires voient leurs contraintes s’alléger car ils n’auront à consacrer leurs efforts que sur les AMM des remèdes de dilutions inférieures à 12 CH qui sont moins nombreux », s’est réjoui le chef de file des défenseurs d’une homéopathie diversifiée [lire Principes de Santé n° 57].
Toutefois les promesses doivent maintenant devenir réalité. Des juristes ont donc été sommés de se pencher au plus vite sur l‘imbroglio franco-européen qui semblait vouloir soumettre sans discrimination l’homéopathie aux mêmes règles que celles de l’allopathie (directive européenne 92/73/CE passée en droit français par le décret 2012 /1244). « Nous allons rester vigilants mais chacun a fait un effort. Car, dans le respect du principe de précaution, nous sommes d’accord pour exclure les dilutions de remèdes à base animale ou biothérapique qui peuvent comporter d’hypothétiques molécules contaminantes », nous a précisé le docteur Grandgeorge. Plusieurs facteurs semblent expliquer la volte-face : une pétition signée par des milliers de Français ; le fait que certains politiques reconnaissent personnellement les bienfaits de l’homéopathie ; enfin le contexte de crise qui fait que toute économie est la bienvenue… En tout cas nous suivrons le dossier, d’autant que la question des teintures mères, elle, n’est pas résolue.
Ces conseils ne vous dispensent pas de consulter en premier lieu un médecin pour établir un diagnostic. Vous pouvez également vous faire accompagner par un thérapeute en médecine complémentaire. Pour en trouver un près de chez vous, rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com