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Vitamine D : on sous-estime la carence

Article paru dans le journal nº 1

Le déficit en vitamine D peut être la source de nombreuses pathologies invalidantes. Son rôle est cependant négligé par les autorités qui ont minoré de manière incompréhensible les recommandations concernant les apports journaliers recommandés. L'alimentation occidentale bien que surabondante, est indigente en certains nutriments essentiels. C'est le cas, plus particulièrement pour la vitamine D, avec pour conséquence, une fréquence exagérée de certaines pathologies, une accélération du vieillissement et un nombre inadmissible de décès prématurés. Cela a été mis en évidence lors d'une réunion récente de spécialistes à Lausanne. À quoi sert la vitamine D ? La vitamine D est essentielle à :
  • L'absorption intestinale du calcium et du phosphore
  • La prévention du rachitisme chez l'enfant, de l'ostéomalacie chez la personne âgée et de l'ostéoporose post-ménopausique.
  • La prévention des infections notamment hivernales, mais aussi de certains cancers (sein, ovaire, prostate, côlon) et des lymphomes non hodgkiniens.
  • La prévention du diabète de type 1 (diabète juvénile) et de la sclérose en plaques?
  • La protection contre l'athérome et les affections cardio-vasculaires?
Une vitamine assez rare Les sources de vitamine D sont doubles : d'une part l'exposition à la lumière, d'autre part les poissons gras (l'huile de leur foie, notamment, dont la célèbre huile de foie de morue) et les coquillages. Ni l'une ni l'autre de ces sources ne suffisent à satisfaire les besoins de la population générale : en hiver les rayons solaires sont trop inclinés sur l'horizon pour permettre la transformation efficace du précurseur en vitamine D. Et, toute l'année, la consommation de produits marins adéquats est au-dessous des conseils régulièrement diffusés (trois fois 100 grammes par semaine de poisson de mer gras sauvage). Selon des études prospectives au niveau de la Communauté européenne, 36 % des hommes présentent un déficit significatif, 47 % des femmes, 60 % des personnes de plus de 75 ans et? 90 % des personnes placées en institution. Des apports quotidiens dangereusement sous-évalués L'AFSSA précise que « les apports nutritionnels conseillés en vitamine D ont été définis en considérant que la production endogène couvre 50 à 70 % des besoins quotidiens en cette vitamine ». Les apports quotidiens pour les personnes de moins de 65 ans, d'abord évalués à 10 µg/j ont toutefois été abaissés à 5 µg/j en 2000 de manière incompréhensible alors que toutes les études internationales à ce sujet affirment qu'une action réellement préventive et/ou curative ne peut être escomptée sans multiplier par quatre ou cinq les apports quotidiens conseillés. Comment éviter un tel déficit ?
  • En s'exposant au soleil sans excès, l'été avant 11 heures et après 15 heures. En dehors de cette période, l'exposition sera moins efficace, surtout dans les régions du nord et les mégapoles recouvertes d'un nuage de pollution.
  • En consommant 100 à 120 g de poisson de mer gras et sauvage deux à trois fois par semaine (sardine, maquereau, pilchard, saumon, thon ou autres espèces à chair foncée), parfois relayé par du foie de morue ou des coquillages.
  • Le recours à des capsules d'huile de foie de flétan ou de morue permettra une complémentation efficace et sans danger dans le respect de la posologie indiquée par le fabricant.
  • Le recours à la prescription médicale ne se fera qu'en présence d'une pathologie parmi celles évoquées plus haut.
Quelle forme choisir ? Il existe plusieurs formes de vitamine D dans le commerce. Il y a un long débat entre les défenseurs de la D2 et ceux qui ne jurent que par la D3. Il semble toutefois que la D3 corresponde à la vitamine D naturellement fabriquée par la peau : le cholécalciférol. Il semble aussi qu'elle possède une activité biologique supérieure car, lorsqu'on donne à des hommes une dose de 50 000 UI, le taux reste plus élevé dans le sang au bout de trois jours que lorsque ce sont d'autres formes de vitamine D, comme la D2. Pour faciliter son absorption, il est préférable de consommer la vitamine D3 avec de la graisse, mais comme la plupart des fabricants vendent la vitamine D3 directement sous forme huileuse, cette précaution n'est souvent plus nécessaire. Quel que soit le fabricant, un seul flacon dure six mois, soit une saison entière de vitamine D (octobre à mars), pour une personne à raison de une à trois gouttes, directement sur la langue, à n'importe quel moment de la journée. Pour faciliter son emploi, certains fabricants commercialisent également une "émulsion" qui, du coup, peut être dissoute dans de l'eau ou dans un jus. Cette présentation permet également de ne pas consommer plus de vitamine D que nécessaire. Le flacon est muni d'une pipette qui vous permet de prendre très facilement vos gouttes, sans risque de surdosage. Pour choisir le bon fabricant, il faut simplement comparer le nombre d'UI (indiqué sur le flacon) et le prix. On établit ainsi un prix à l'UI (c'est un peu ridicule, mais c'est le seul moyen de comparer). Avec ce critère, nous avons sélectionné la vitamine D3 de Biotics Research (400 UI pour 17,24 ?) qui devance de très loin le second (400 UI pour 23 ?). Prix relevés le 3 février 2014. Vous pouvez vous procurer cette vitamine D3 chez Biotics research ou bien chez  la-vie-naturelle.com (réductions pour les membres)

Léonard Katz

Attention :   Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com

Ces conseils ne vous dispensent pas de consulter en premier lieu un médecin pour établir un diagnostic. Vous pouvez également vous faire accompagner par un thérapeute en médecine complémentaire. Pour en trouver un près de chez vous, rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com