Accueil Polémiques Big pharma en pleine santé ! Comment est-ce possible ?
Big pharma en pleine santé ! Comment est-ce possible ?
Comment marche ce miracle ?
L'industrie pharmaceutique française est l'une des plus puissantes au monde avec 50 milliards de chiffre d'affaire annuel, en croissance continue, et 110.000 emplois. Pendant que tout le monde se fait, à grand peine, des marges de coefficient entre 1,5 et 3 maximum, les grands labos s'autorisent de multiplier par 10, 20, ou 30 le coût des produits à la vente ; par exemple les cocktails chimio sont vendus (à la sécu) 40 fois leur coût de fabrication.
Chaque année, il sort 150 nouveaux médicaments ayant obtenu l'AMM (autorisation de mise sur le marché) qui sont lâchés à la vente. Les trois cibles privilégiées : le diabète, le cholestérol, l'hypertension, des maladies que l'on contient juste mais que l'on ne guérit pas, et qui abonnent quotidiennement les patients à vie. Merveilleux ! De plus on remplace d'anciens médicaments-béquilles par des nouveaux aussi médiocres et beaucoup plus chers. Rentable !
L'envers du décor
Et c'est là que nous découvrons un service d'état très discret : la HAS (Haute Autorité de Santé) qui délivre un avis sur chaque nouveauté sous le sigle de ASMR, celui-ci se répartissant comme suit :
ASMR Classe 1 = innovation majeure
ASMR Classe 2 = innovation importante
ASMR Classe 3 = innovation modeste
ASMR Classe 4 = innovation mineure
ASMR Classe 5 = innovation nulle
Mais les labos ne s'occupent pas de ces cotations. Ils prétendent que celles-ci, instituées depuis 2005, ne sont que de simples formalités de routine. Mieux, Parmi les 77 médicaments actuellement épinglés par l'AFSAPS « à surveiller pour effets secondaires inquiétants », c'est justement l'un de ceux-là, contre le diabète, avec la plus mauvaise note de la HAS (classe 5), qui a été récemment sélectionné par le laboratoire X pour une gigantesque campagne publicitaire. En plus, il traine de jolies casseroles : suspicion de risques cardiaques, hépatiques et cutanés, et il va coûter 6 fois plus cher que les médicaments qu'il va remplacer, la Sécu le prenant en charge à 100% sans problème.
Un autre exemple récent est celui d'une nouvelle molécule contre des maladies neurologiques
Le verdict de la HAS sur ce produit est sans appel : classe 4 avec effets secondaires importants chez 90% des patients, plus 2 morts enregistrés. Mais le rapport mensuel prévu étant de 2000 ? par patient ? remboursement refusé par le NICE anglais mais accepté par la Sécu ! - le laboratoire X a quand même misé sur ce dangereux « nanar » pour une campagne publicitaire monstre. Un congrès de neurologie a été organisé, où 400 neurologues ont été invités. Environ 15 jours après, le produit était libéré sur le marché et quelques semaines plus tard, il y avait déjà 7 morts suspectes? Le très sérieux journal médical indépendant « Prescrire » avait pourtant prévenu les médecins du fait que ce médicament ralentit dangereusement le c?ur pouvant aller jusqu'au malaise cardiaque. Mais les médecins abonnés à Prescrire sont loin d'être la majorité.
Alors comment de tels « navets » dangereux peuvent-ils s'implanter quand même sur le marché pharmaceutique et atterrir sur les ordonnances des médecins? Grâce au travail de fourmi de plus de 12000 VM (visiteurs médicaux). Déjeuners, relations conviviales de confiance, organisations de soirées dans des hôtels luxueux, avec conférences de faux professeurs, en fait simples docteurs à la solde du labo fournisseur, voyages « d'étude » à l'étranger en classe affaires, hôtels 4 étoiles pour les bons prescripteurs?
Un dernier petit détail en aparté : afin d'établir les essais de nouveaux médicaments en phase 4, des médecins sont sollicités pour les prescrire avec engagement de suivi compte rendu moyennant 480 ? par patient?..excellent pour arrondir les fins de mois avec des clients non informés !
Ma conclusion
Tout cela n'est pas vraiment une surprise, sauf que c'est encore pire que ce que l'on croyait.
La leçon à tirer :
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- Toujours demander ou mieux aller voir sur Internet depuis quand le médicament que l'on vous prescrit est sur le marché. (peut-être que cela ne fera pas plaisir à votre prescripteur?.)
- Ne jamais accepter des médicaments récents, et exiger uniquement de vieux remèdes qui ont fait leurs preuves de non dangerosité.
- Lorsqu'on n'a rien à vous proposer qui n'ait des effets secondaires peu sympathiques, tournez vous vers des molécules de médecines naturelles qui sont en fait les seules à être reconnues par le vivant (biocompatibles) et n'ont pas d'effets secondaires ( Serment d'Hippocrate : NE JAMAIS NUIRE)
Michel Dogna
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